Et si nous choisissions de vivre le positif en fuyant tout ce qui est toxique !!!

Chronique Sud Radio avec Brigitte Lahaie – 4 février 2019

On est morose, on entend des expressions qui sont devenues communes, sans que nous y fassions attention, du style « comment ça va ? = « comme un lundi » !!! Je me déplace beaucoup et je vois les gens avec des mines déconfites. Les médias nous bassinent avec les horreurs du jour, on nous balance du Benalla, de la viande avariée, les « actualités à la une » … Alors moi, Mr Feelgood, je vous propose de prendre un peu de recul – au quotidien, sur tout ce qui pourrait vous rendre morose, et cela va des médias toxiques aux belles mères trop affectueuses !!!

Ce qui est toxique, c’est ce qui est nocif … et vous vous en rendez compte en étant un tant soit peu à l’écoute de vos émotions et de votre corps. Je vous le rappelle, les émotions, ce sont les réactions du corps à vos pensées. Vivre en pleine conscience, en pleine lucidité de vos émotions, va vous permettre de prendre ce recul nécessaire et de vous rendre compte qu’il y a un truc, ou des trucs toxiques qui vous touchent …

Supprimez de votre quotidien, tout ce qui déclenche le nocif, le négatif…

Petit geste simple : vous avez des gens autour de vous qui vous font du mal ? Tenez-les à distance. Un parent trop envahissant, une amie pas très gentille. Difficile ? Culpabilisant ? Commencez doucement, à votre rythme, espacez les appels, les rendez-vous, ne prenez plus qu’un appel entrant sur deux, ou sur trois. Entraînez-vous à être serein, sans culpabilité !

Pour les repérer, c’est facile :

  • Le jaloux, celui qui vous pose une question et qui ne vous écoute pas parce que la réponse l’emmerde
  • Le compliqué, qui vous fait une montagne d’un grain de sable.
  • Le capricieux jamais content.
  • Le comploteur de m… Il commente, il enfle, il exagère, il potine…
  • Le victimisé, le négatif de tout, celui qui trie par le noir (océan de ciel bleu, il voit le nuage de pluie)
  • Le manipulateur, bien sûr – pas toujours facile de le repérer tout de suite, mais avec l’expérience, il se découvre vite !
  • Celui qui sait tout sur tout, qui juge les autres et est souvent d’une telle arrogance. Pas de place pour un autre point de vue que le sien.
  • Le dépressif chronique… celui pour qui tout est noir, et à qui il ne faut surtout pas demander : « ça va ? », tellement la vraie réponse à cette question anodine est engageante.  

Fréquentez des gens positifs, qui sourient, qui ne commentent pas la vie, qui sont heureux de la vivre, qui s’émerveillent d’un rien, plutôt que de se plaindre de tout et tout le temps. Au travail, ce sont les gens qui sont toujours en mode « collaboratif », qui vous disent bonjour, ou qui s’intéressent à vous, vraiment.

Vous êtes un aficionado de FB ? Dégagez-les « mais » qui utilisent le mur pour leurs lamentations. C’est juste bon et facile, et pas culpabilisant !

Soyez obsédé par vos points forts et pas par vos points faibles : faites comme ces entraîneurs de haut niveau, qui focalisent leurs athlètes sur ce qu’ils savent bien faire, pour rehausser le niveau général et surtout, une « SEP », sentiment d’estime / efficacité personnel.

Comme je vous l’ai dit il y a quelques semaines, vivez en mode solution, plutôt qu’en mode problème… Voyez-vous en train de réussir plutôt qu’en passant en revue tout ce qui peut vous faire échouer ou rater.

Mettez sur OFF les médias, quand ils pratiquent le « bashing ». Pratiquez les fameuses trois passoires de Socrate : factuel et vrai, bon, utile. J’ai assisté il y a quelques jours à un florilège du pire, sur une de nos radios nationales, dont je tairai le nom … Les animateurs qui commentaient de manière tellement malsaine l’affaire Benalla. Je me fiche du fond. Est-ce utile et à qui, bon et vrai ? On peut se poser les questions… Mais surtout, on aurait dit les commentaires d’amis mal pensants, attablés et descendant en flèche leur « copain » de travail, en se mêlant de sa vie privée qui ne nous regarde pas (les Inconnus).  Vous verrez, cela ne vous manque pas. Juste de temps en temps, vous aurez l’impression de décrocher de l’actualité. Et alors ? Est ce grave ?

Supprimez de votre quotidien ce qui fait mal à votre corps, en étant conscient de ce qui se passe pour lui. Donnez-lui à manger du vivant, le plus souvent possible, montez les escaliers plutôt que l’ascenseur, marchez plutôt que de prendre un moyen de transport, respirez, prenez ce temps vital pour ressentir ce réflexe de vie si incroyable qu’il en est devenu banal… Tout se fait tout seul.

Souriez, parce qu’encore une fois, cela produit cette hormone géniale qu’est la sérotonine. Parce que le corps et le mental font partie d’un tout inter dépendant. On ne peut pas courir sans déclencher de manière automatique des pensées positives. Autosuggestion, cybernétique.

Fuyez les mots négatifs. Je vous le rappelle, le cerveau ne connaît pas la négation. Le négatif est une invention du penseur. La vie, je vous le rappelle est ce qu’elle est. On ne peut pas la changer. La trouver négative, c’est juste se mettre en état de souffrance, même si – nous sommes bien d’accord, il y a des choses pas faciles à vivre. Refuser la vie c‘est souffrir, l’accepter, c’est agir.

Et rappelez-vous, le bon tient plus de place que le mal, c’est juste qu’on en parle moins !

Pour finir, une citation que j’affectionne :

« Il y a deux façons de penser. L’une est de croire que les miracles n’existent pas. L’autre est de croire que chaque chose est un miracle. » Albert Einstein

Puis celle d’un auteur inconnu :

« N’attendez pas d’être heureux pour sourire. Souriez plutôt afin d’être heureux. »

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